Quand les courroies remplacent le bât

Voici une photo de ce qu’on appelle couramment un « bât américain ». Il est d’ailleurs américain puisque créé à la va-vite par les pionniers qui partaient à la conquête de l’Ouest avec leurs mulets.

On dit aussi « bât à croisillons » car les bois de structure se croisent en-haut,  ce qui permet de suspendre les sacoches.

Pour qu’un tel bât demeure aussi longtemps que possible sur le dos de l’animal, en dépit des irrégularités du sentier et des particularités du bagage, il faut multiplier les courroies afin d’en faire une sorte de filet entourant le corps de l’animal. Il faut même quelquefois poser deux courroies sous-ventrières.

Chez Randoline, on a trouvé beaucoup plus simple : comme on l’a toujours fait dans la vieille Europe, nos bâts possèdent des arceaux descendants. Ils ont donc intrinsèquement stables et ont seulement besoin de 3 courroies : une bricole à l’avant, une avaloire à l’arrière et une sous-ventrière. D’où économie de cuir, qui est la partie la plus chère d’un bât, et simplicité d’installation.

Voilà pourquoi les bâts Randoline, en dépit de toute leur technicité, sont aujourd’hui moins chers que les bâts à croisillons.

Le pot-au-feu a gagné contre le hamburger.

Belle revanche de l’histoire…