Les bâts créés par Randoline répondent à trois critères d’exigence.
Le premier critère est de respecter la tradition du bâtage. Cela fait des milliers d’années que l’homme demande à l’âne de porter un chargement et développe des bâts adaptés au terroir et aux animaux. Il suffit d’observer ce qu’ont fait nos anciens et de s’en inspirer. Voilà pourquoi les bâts Randoline empruntent beaucoup d’éléments aux savoirs anciens et se présentent avec fierté comme des bâts de tradition.
Le second critère est d’offrir à l’animal un confort de portage. Il n’est pas admissible qu’un matériel blesse un animal. L’âne, le mulet ou le cheval doivent pouvoir travailler des heures, des jours, des années sans souffrir. Voilà pourquoi les bâts Randoline sont montés sur des patins mobiles qui épousent en permanence, à chaque seconde de marche, la forme du dos de l’animal, sans jamais qu’il puisse se produire un faux-appui. Dans le même esprit, nos bâts sont réglables en largeur afin de s’adapter exactement à la corpulence de l’animal. Cette finesse de réglage apporte au matériel une très grande stabilité. Un bât Randoline ne tourne pas !
Le troisième critère est de produire des matériels de qualité. Un tel matériel se juge dans la durée. Voilà pourquoi Randoline fabrique ses bâts avec les meilleurs composants : le bois de frêne pour sa dureté et sa souplesse, le cuir au chrome pour sa solidité et sa durabilité. Quant aux pontets et aux pitons, nous les prenons en inox marine et en laiton pour leur inaltérabilité. Nous achetons le bois de frêne localement et le laissons sécher naturellement un minimum de trois ans avant de le travailler. Nous respectons en cela le cycle traditionnel du bois.